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2 Boulevard du Palais, 75001, Paris
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La Conciergerie a été édifiée à la demande du Roi Philippe le Bel au début du XIVème siècle. Elle appartenait à un espace plus vaste, celui du palais royal, qui après le départ du roi en 1360 est resté un espace utile et fonctionnel. Deux institutions se partagent en effet les lieux dans un premier temps, la Chambre des Comptes et le Parlement. Puis l’institution judiciaire s’impose et entraîne la réorganisation et la transformation architecturale du palais. La Conciergerie devient une prison à la fin du XIVe siècle lorsque celle du Grand Châtelet, voisine, ne peut accueillir tous ses prisonniers, mais aussi parce que la fonction judiciaire du palais s’affirme.

Elle prend son nom du Concierge, un haut personnage du royaume. Il est nommé par le roi pour assurer l'ordre, la police et enregistrer les prisonniers.

La Conciergerie servait de prison pour les personnes ayant attenté à la vie du Roi ou l'ayant tué, ainsi Montgomery, Ravaillac et plus tard Fieschi. 

Mais son nom est surtout attaché à la période de la Terreur pendant la Révolution Française. La Conciergerie était alors la prison du Tribunal Révolutionnaire et y être signifiait la quasi certitude d'être guillotiné. Elle a vu passer Marie-Antoinette, Charlotte Corday, Mme Roland et les Girondins, Danton, André Chénier, le Général Hoche, Robespierre.

La visite de la Conciergerie commence par une grande salle voûtée qui accueille de très belles expositions : la salle des gens d’armes. Elle servait de réfectoire aux employés du Roi. Un réfectoire avec 8.5 mètres de hauteur sous plafond.Ensuite, on accède à la salle des gardes, convertie en prison pour hommes à la Révolution, et au premier étage, le Tribunal révolutionnaire. La boutique actuelle de la Conciergerie se situe dans une longue salle qui doit son nom à « Monsieur de Paris », surnom du bourreau qui passait par cette salle pour aller voir les prisonniers. 
Selon votre fortune, vous bénéficiiez de conditions de vie plus ou moins rudes. Les prisonniers les moins riches écopaient d’une cellule rudimentaire avec de la paille au sol (on appelait donc leur quartier « les pailleux », cette partie de la prison se trouvait au rez-de-chaussée). Ils y étaient entassés les uns sur les autres dans une atmosphère pestilentielle… En payant plus cher, on obtenait une « chambre à la pistole ». Un peu plus confortable, plus petite, elle permettait d’obtenir un environnement moins bruyant et moins malodorant que dans le quartier des pailleux.

On pénètre ensuite dans la Chapelle des Girondins où 21 députés du parti des Girondins ont attendu leur exécution durant toute une nuit. 

La chapelle s’ouvre sur la cour des Femmes. Les femmes possédaient leurs quartiers à part et, comme les hommes, avaient accès à différents types de cellules selon leurs revenus. Elles avaient le droit de se promener dans cette cour et de laver leur linge dans une fontaine que l’on voit encore aujourd’hui. Dans un coin de cette cour, on voit une sorte de zone triangulaire : les prisonniers condamnés à mort avaient le droit de s’y rendre, par 12, pour dire au revoir à leur famille avant le départ vers la guillotine (les charrettes emmenant les condamnés comportant 12 places).

A la fin de la visite, on peut notamment découvrir une reconstitution de la cellule de Marie-Antoinette, qui a connu deux mois et demi de captivité avant d’être exécutée pour haute trahison…

La Conciergerie se trouve le même bloc immobilier que le Palais de Justice, et la Sainte Chapelle.

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