David Shaw and The Beat

CONCERT David Shaw and The Beat • School Daze • Fictions /

 ENTREE LIBRE 

 DAVID SHAW AND THE BEAT

(Synth pop psyché - Her Majesty's Ship - FR/UK)

"David Shaw repart au combat.

Depuis le premier album de David Shaw and The Beat et la création du label Her Majesty’s Ship, il y en a eu du chemin parcouru. S’il faisait alors table rase, son palmarès s’est aujourd’hui bien étoffé. Un album, des EP, des remixes, des collaborations (Vitalic, Jennifer Cardini), mais aussi la création de DBFC, des concerts, encore des concerts. A l’heure de remettre les gants, pas question de ne pas capitaliser sur cette expérience encore chaude des derniers succès de tournée.

Ce goût du terrain lui a suggéré sa nouvelle préparation. Il ne s’agit plus de viser une manche en solo. Les aventures collectives ont soudé pour de bon les sparring partners in crime. Tout n’a pas toujours fait mouche dès le début. Ils ont pris des coups, ils en ont rendu. Toujours au contact du public. La passion de la scène, c’est à l’énergie, trois quatre, pas de round d’observation, pas de mensonges. Il y a l’excitation collective, l’attraction physique. Bien sûr, David écrit, compose de nouveaux morceaux. Mais il veut tester leur impact en live, sentir comme la foule les absorbe et les renvoie, encaisser, recommencer. Aller de la scène au studio plutôt que l’inverse. Ne rien figer encore. Ni se cacher derrière des artifices digitaux. C’est du corps à corps que viendra la forme juste, dont découlera le prochain EP.

Plus que du punk, c’est du punch que David déroule. En pleine possession de sa patte scénique depuis maintenant un certain temps, c’est une formule plus ramassée qu’il propose. Accompagné de Vincent Nobili, le clavier de DBFC, et d’Izzy Lindqwister aux chant et percussions, ils arrivent forts d’une quinzaine de démos. A l’instinct, le mors aux dents. Les concerts approchent et la sueur des salles où l’on donne tout avec. On peut s’attendre à succomber au rythme de leur vaudou rock, qui insuffle aux instruments synthétiques sa force charnelle et organique. L’ivresse de la scène est contagieuse.

Car pour David Shaw, la musique est une étreinte collective."

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