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Rosa Bonheur
Pourquoi une “guinguette” et pas un bar, bistrot, “bar lounge”, caboulot ou rade… ? C’est toute une histoire, qui démarre le 2 août 2008.
Quinze jours après le vote du Conseil de Paris de l’attribution de la concession nichée au fond du parc des Buttes-Chaumont à Rosa Bonheur sarl, l’équipe fondatrice a ouvert les portes du pavillon (anciennement “Pavillon Weber” et du “Chemin de Fer”), alors réduit de moitié pour pouvoir fonctionner sans les aménagements. Ce fut une ouverture sans tambour et trompette, juste dans la joie et la bonne humeur, dans le cadre merveilleux d’un parc Second Empire.
Le pavillon a toujours été un spot de rafraîchissement et de musique depuis l’Exposition Universelle de 1900, une tonnelle bucolique devenue avec le temps un pavillon au style inclassable, réduit d’une aile à cause d’un incendie…
Le pavillon était en fait un belvédère temporaire, dans un quartier qui a vu naître les bistrots faits de bric et de broc, appelés “guinguette” alors sur la côte de Belleville hors de l’octroi parisien. Sur ce sujet, lisez ces pages extraordinaires de Virmaitre Courtille, qui rapporte un “Paris Oublié” baroque et fantasque.
Désormais, le pavillon est devenu une guinguette, ambassade de la Camargue, de sa bonne humeur et de ses saveurs. Un lieu ouvert aux mélanges et pas que liquides, mais aussi humains.
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